Vous est-il déjà arrivé de fréquenter un cyber-café et d'y croiser de jeunes Asiatiques ? Dans ce cas, vous avez dû y voir des filles et des garçons taper du texte à vive allure sur un clavier occidental en caractères latins, tout en affichant à l'écran des caractères chinois, japonais, coréens... Et là, vous vous interrogez : "Mais comment font-ils ?"
Dans le même ordre d'idées, jetez un oeil sur les statistiques concernant les lauréats aux grands concours internationaux de piano, violon... Les Asiatiques doivent s'y octroyer la part du lion, à tel point que plus grand monde ne s'en étonne.
Il faut croire que le système scolaire de certains pays d'Extrême-Orient permet à leur jeunesse d'avoir une connaissance de la culture occidentale qui n'a pas son pendant en Occident, hormis chez de jeunes occidentaux ayant vécu longtemps en Asie. À mon avis, il faut aller chercher l'explication de tout cela dans les premiers apprentissages auxquels sont soumis les petits Asiatiques.
Prenons le Japon. Le petit écolier nippon se trouve confronté à trois, voire quatre systèmes d'écriture : les kanji, les kana (hiragana et katakana) et les caractères latins. Voilà qui doit mobiliser toute l'imagination des pédagogues de ce pays, et c'est précisément cela qui m'a incité à vouloir, mordicus, m'infliger l'apprentissage des langues de plusieurs pays asiatiques, dont le Japon. Et quoi de mieux que la méthode M.P.M. pour y parvenir, au moins en ce qui concerne les kana ?
Pour les termes indigènes, les Japonais ont recours aux hiragana, les katakana étant réservés à des mots d'origine étrangère et copieusement déformés. C'est ainsi qu'alphabet devient arufuabetto, que l'anglais earring devient iyaringu, que l'allemand Orgel devient orugooru, que hamburger devient hambaagaa...
Hiragana |
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Katakana |
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Kanji |
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Pourquoi suis-je convaincu de pouvoir adapter ma méthode aux kana ? À vrai dire, comme pour les caractères latins, la chose aurait été impossible sans l'accès à des polices de caractères spéciales, dont j'ai fini par dénicher un certain nombre en ligne, après des années de tâtonnements. Comme aurait dit l'autre : "Euréka !".
Et avec un peu de chance (mais pas que !), moult petits Nippons apprendront bientôt à écrire et à lire les kana à l'aide de ma méthode, sans oublier les caractères latins !
À suivre ...




