Question : vous est-il déjà arrivé d'observer, dans un bureau de poste, une administration, une banque..., un adulte flanqué d'un garçon ou d'une fillette, l'adulte parlant de plus en plus fort, sans pouvoir se faire comprendre de la personne située de l'autre côté du guichet, et pour cause : l'adulte ne parle pas français et c'est le gamin/la gamine qui doit assurer la traduction ?
Quel spectacle désolant que celui d'un père ou d'une mère de famille ayant quitté son pays pour un autre, sans avoir fait l'effort d'apprendre la langue du pays d'accueil. Parce que ces personnes croient trouver du travail dans un pays dont elles ne parlent pas la langue ? Et que dire du sentiment d'humiliation ressenti par l'enfant ?
Octobre 2004. Paroles de fonctionnaire de l'Éducation Nationale : "Demain, ces gamins vont servir de traducteur à leurs parents.". Et dire que tous les ministres français de l'Intérieur racontent, et ce, depuis des lustres, que pour avoir un titre de séjour, il fallait posséder un bon niveau de connaissance de la langue et de la culture françaises !
Citation :
- Les étrangers qui demanderont une carte de séjour pluriannuelle devront avoir atteint le niveau de langue A2 et avoir réussi à un examen civique.
- Les étrangers qui demanderont une carte de résident devront avoir atteint le niveau de langue B1 et avoir réussi à un examen civique.
Cette bonne blague ! (Source)
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Il se trouve que ce sont souvent ces gamins-là qui, lors des échauffourées urbaines, mettent le feu dans leur quartier, en commençant par l'école, la médiathèque, le centre aéré, le gymnase. Et s'il n'y a pas que des jeunes issus de l'"immigration" (comme on dit dans les médias) impliqués, leur sur-représentation lors des jacqueries est indéniable. Il suffit de regarder dans quels quartiers les violences urbaines récurrentes prennent le plus d'ampleur.
Dans un tout autre registre, vous avez la fameuse Cité Internationale Universitaire de Paris, le quartier parisien comptant le plus de thésards au kilomètre carré (à la C.I.U.P. il n'y a que des thésards !), mais aussi le seul où vous n'apercevrez aucune crotte de chien par terre et l'un des rares à ne jamais être sous la surveillance de fourgons de police. Il se trouve que, parmi nos thésards, il y a deux tiers d'étrangers. Voilà qui devrait clouer le bec à toute une clique de ringards, dont le lexique se réduit à quelques euphémismes comme "wokisme" ou "immigration".
En matière scolaire, je dois dire que j'ai abondamment écrit en France. Et voilà qu'en farfouillant dans un disque dur, je tombe sur une de ces missives adressées à des maires, à des associations (on citera Emmaüs, la Croix Rouge parmi la kyrielle d'organismes censés faire de l'alphabétisation et qui n'ont jamais donné suite à mes courriers). Il s'agit ici d'une association culturelle se préoccupant de la situation de populations immigrées (c'est dans son sigle). Résultat : zéro réponse.
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Ce qui suit est un courrier adressé à diverses écoles privées de Paris et région, que j'informe de l'existence d'une méthode d'alphabétisation de ma conception, dont j'estime quelle constitue une véritable révolution dans l'apprentissage du lu et de l'écrit. J'ai profité de l'occasion pour adresser copie de ma missive à Mme le Maire de Paris, une ville, dont les tiroirs de ses responsables en matière scolaire regorgent de courriers de mon cru, et ce, depuis la fin des années 1990.
Ces courriers sont, sans aucun doute, les tout derniers que j'adresse à des responsables scolaires, en France en tout cas, dès lors que la persistance de l'analphabétisme et de l'illettrisme dans le monde m'incite à passer à une toute autre échelle, dans la mesure où j'ai entrepris de contacter les autorités de moult pays à travers le monde, à commencer par des pays dont les écoliers sont tenus de pratiquer bien plus que leur langue maternelle : Belgique, Luxembourg, Suisse... (pour commencer).
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Madame le Maire.
Je m'étais juré de ne plus jamais écrire à quelque personnalité politique que ce soit. Autant dire que je ne suis pas prêt de récidiver. La raison ? Ma toute première interlocutrice en matière scolaire s'appelait Danièle Küss, adjointe au maire Jean Tibéri. Prof à domicile à l'époque, je suis entré à peu près partout, je veux dire au sein même des familles, ce qui m'a fait entrevoir moult problèmes, dont j'ai averti autour de 200 élus de tous bords, notamment la totalité des maires dudit 9.3. Beaucoup de courriers, peu de réponses, ou alors très évasives.
Le résultat de cette indifférence ? Entre le test PISA de telle année (élèves autour de 15 ans) et la Maternelle, il y a une bonne décennie. Pour être clair : les élèves susceptibles de subir le test PISA cette année sont entrés en Maternelle il y a une dizaine d'années, et il y a une dizaine d'années, on pouvait déjà identifier ceux qui auraient des problèmes une dizaine d'années plus tard. En tout cas, moi, j'ai vu arriver les problèmes et j'ai répercuté mes inquiétudes à plus de deux cents élus (des maires en quasi-totalité), ce qui m'a fait concevoir un mantra que j'affectionne tout particulièrement : "Les problèmes se règlent en amont !".
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Et, en amont, j'ai vu arriver, comme une déferlante, cet objet qui a envahi les chambres de garçons. Au début, elle était toute blanche : la fameuse Playstation. Celles qu'on aperçoit ci-dessous ont été photographiées dans l'appartement d'un avocat à la Cour, dont les trois garçons (des collégiens) étaient, tous, en échec scolaire.
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En résumé : les enquêtes internationales en matière d'éducation se suivent et sont désastreuses pour la France ? C'était pourtant facile à prévoir, et je l'avais prévu et en avais averti moult élus (voyez les liens plus bas). Et à l'époque, on était encore loin de cette autre déferlante suscitée par les smartphones, réseaux sociaux et autres semi-débiles baptisés "influenceurs".
Autre chose ? Je pense être un des rares à avoir dénoncé cette pantalonnade voulue par Borloo et Villepin et baptisée Rénovation Urbaine (Années 2002 ss.), dans laquelle je ne voyais que de la Démagogie cosmétique. Aujourd'hui, les points de deal se répandent partout, ainsi que les coups de couteau et règlements de comptes, mais il n'y a plus ni barre ni tour de HLM à accuser de tous les maux, tous ces grands ensembles ayant été réduits en gravats. La sagesse populaire s'interroge en ces termes : "Tout ça pour ça ?" (* Voir note plus bas)
(Auto)Citation (2010)
Problème : si c'est la hauteur des immeubles qui est la source des ennuis, j'ai quelque mal à comprendre pourquoi, ici, au quartier des musiciens, on parle de tensions sociales, avec des tours deux fois moins hautes que la tour Molière ! Ou alors il va falloir détruire tout immeuble de plus d'un étage, parce qu'à Strasbourg-Hautepierre, par exemple, qui serait devenue une cité sensible, mais que j'ai connue fort calme, dix années durant, il me semble qu'aucun immeuble ne dépasse les cinq étages. Est-ce que, par hasard, on ne se tromperait pas de cible en nous bassinant, par exemple, avec les mêmes poncifs éculés ? |
Qu'aurait-il fallu faire, et qu'ai-je fait moi-même ?
1996, une bombe explose : le champion du monde du jeu d'échecs vient de battre un ordinateur, lequel a vaillamment résisté. Mais, dès l'année suivante (1997), une version améliorée de l'ordinateur prend sa revanche sur Kasparov.
Pour ma part, je n'avais pas attendu la revanche de Deeper Blue sur Kasparov pour faire part au PDG d'IBM-France de mon admiration envers les concepteurs de la machine. Pour mémoire, à l'époque, personne ne parlait d'Intelligence Artificielle, et pourtant !
En 1999, j'ai écrit à l'OPAC (organisme en charge du logement à loyer modéré), dans l'espoir d'obtenir gracieusement des locaux, le but étant d'organiser diverses activités culturelles, péri-scolaires, sportives, etc., le tout en bénévolat et au bénéfice des populations de ces quartiers dits populaires. Se faire prêter des ordinateurs mis au rebut faisait partie du programme. L'opération n'a pas abouti, dès lors qu'il aurait quand même fallu payer de bien onéreux loyers.
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Le projet de départ était fort clair : avec des locaux occupés pour pas cher (dans ces années-là, il y avait autour de 20% de vacance dans l'immobilier HLM, aux dires de la ministre Marie-Noelle Lieneman, en charge du logement ; et, de fait, en arpentant ces quartiers à pied, je voyais bien que moult locaux étaient inoccupés) on aurait mis en place plein d'animations : alphabétisation, cours de musique, d'informatique, sports, salles de lecture, sorties en musées et salles d'exposition, visites de monuments, etc., toutes choses sortant de la banalité ambiante à laquelle les gamins de ces quartiers sont habitués.
Rien qu'un exemple : prenez les Journées du Patrimoine, avec tous ces monuments accessibles gratuitement, moyennant quelques heures de file d'attente. Vous n'y verrez jamais de "grands frères" encadrant des jeunes des cités ouvrières. C'est simple : la chose ne les intéresse pas, ces guignols n'ayant jamais mis les pieds dans un musée ou un site culturel.
Résultat : un FLOP ! Au lieu de ça...
Voilà le genre de choses qu'on aurait pu faire dans ces grands ensembles immobiliers des banlieues de Paris, Marseille, Lyon et d'ailleurs. Le fait est qu'au lieu de détruire bêtement ces barres et ces tours, qui ne menaçaient pas ruine, on aurait pu les aménager, de manière à y installer des étudiant(e)s moyennant des loyers très modérés, en échange de l'encadrement des jeunes de ces quartiers, qui avaient/ont cruellement besoin de modèles positifs, au lieu de ces idiots de "grands frères" juste capables de courir après les subventions.
(*) Octobre 2005 - Octobre 2025. Où il est question des émeutes ayant suivi la mort dans un transformateur de deux adolescents. Quelques semaines plus tôt, soit durant l'été, j'avais sillonné toute la Seine-Saint-Denis, visité moult foyers de travailleurs afin de recruter des animateurs bénévoles pour un projet d'alphabétisation, contacté une flopée d'associations et écrit à la totalité des maires de ce département, moyennant zéro réponse. "Ici, c'est vraiment la précarité.", rapporte un intéressant reportage de France Info, comme preuve des limites de la Démagogie Cosmétique !
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Dans la rubrique : "Gouverner c'est prévoir !", je vais me citer...
Pourquoi ce courrier, maintenant ?
À vrai dire, mes premiers interlocuteurs vont être des écoles, à commencer par un univers que je connais fort bien, celui des écoles privées. C'est, donc, à ces institutions "non-bureaucratiques" que j'ai choisi de m'adresser en priorité. Et c'est là que je me suis dit qu'après tout, pourquoi ne pas adresser un nième courrier (votre ex-adjointe, Mme A. Cordebard, doit stocker dans ses tiroirs divers courriers que je lui ai adressés il y a longtemps) à la Ville de Paris.
Ce qui suit est le courrier que j'ai entrepris d'adresser à diverses Écoles Maternelles privées de Paris et de la Région, et ce, parallèlement à une série de courriers adressés à divers responsables en matière scolaire dans des pays auxquels je m'intéresse tout particulièrement (cf. Belgique, Luxembourg, Suisse, pour commencer) en raison de la mosaïque linguistique imposant à leurs élèves d'évoluer, dès le plus jeune âge, dans un environnement scolaire au moins bilingue.
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Madame, Monsieur,
Pédagogue de formation, j'ai conçu et peaufiné durant des années divers outils pédagogiques que j'ai utilisés dans le cadre de cours particuliers, et notamment une méthode d'alphabétisation que j'ai baptisée M.P.M. Le fait est qu'avec cette méthode, n'importe quel enfant disposant du bon environnement familial acquiert en UN AN ce que d'autres mettront (s'ils y arrivent) TROIS ANNÉES à acquérir en Maternelle.
Mais c'est invraissemblable ! (j'ai toujours écrit "vraissemblable" comme "dyssenterie" avec 2S, n'en déplaise aux dictionnaires, car c'est ainsi qu'il faut les écrire, sinon, avec un seul S, il faudrait prononcer "vraiZemblable", "diZenterie" !) s'écrieront les uns ; impossible ! hurleront les autres !
Impossible ? Vraiment ? Prof à domicile, je disposais en moyenne de deux heures hebdomadaires de cours entre le CP et la 3ème, et avec deux heures hebdo, aucun de mes élèves n'a connu l'échec. Avec les lycéens, j'exigeais deux heures hebdo, mais par matière. Par parenthèse, le/la prof à domicile, c'est celui/celle qu'on appelle quand tous les autres ont échoué.
Il faut dire qu'à l'époque, je lisais déjà plein de choses et connaissais, par exemple, le nom du port de Marseille : La Ciotat. Et, une fois en CE2, j'ai repris les bonnes habitudes, ai fini l'année scolaire, et presque toutes les années suivantes, comme premier de la classe. C'est aussi à cette époque que j'ai déniché dans un grenier un vieux recueil de solfège et que j'ai appris, seul, à jouer de l'harmonium, à la grande stupéfaction de mon père, pasteur :
Lui : Ben, qui t'a appris ?
Moi : Personne !
Lui : Tu veux dire que tu as appris tout seul ?! Dieu est grand !
Entre nous, le "bon Dieu" n'avait rien à voir là-dedans ! J'étais juste un gamin curieux, avide de découvertes de toutes sortes. Et vers mes huit ans, je pouvais jouer des chorals dits luthériens, comme celui-ci.
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Vous allez pouvoir vous faire une idée de la chose en tentant de deviner l'âge de la gamine (fille d'une femme de ménage dans le 16ème arrondissement parisien) représentée sur les photos ci-jointes, sachant que, sur la dernière image (devant l'ordinateur), elle a six ans.
Par parenthèse, cette fillette est née à la fin des années 1990 ; autant dire qu'elle est grande maintenant, raison pour laquelle je n'ai pas jugé utile de flouter les photos.
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Comme on peut le voir ci-dessus, cette gamine a appris, très tôt, à travailler en autonomie, mot absolument détesté par bien des enseignants, lesquels, trop souvent, se croient indispensables. Après lui avoir donné une consigne, je me contentais de l'observer à quelque distance, en prenant parfois des photos. Mon tout premier geste, en lui offrant pour ses six ans le vieux Compaq toujours fringuant, fut d'installer une petite flopée de programmes éducatifs et de lui dire : "Pas question de taper avec les deux index ; tu vas apprendre à taper sans regarder tes doigts !". Et j'ai, donc, installé un didacticiel de dactylographie qu'elle a rapidement maîtrisé.
Question à mille kopecks : combien d'élèves de primaire, collège, voire lycée maîtrisent la dactylographie ? Hormis les sujets souffrant d'un handicap visuel et scolarisés dans des centres de formation pour aveugles et mal-voyants, je n'en connais aucun !
Par parenthèse, à neuf ans, Ray Charles, aveugle de naissance, tapait à la machine à raison de 75 mots/minute. Et ce n'est pas tout ! Sollicité, un jour, par un étudiant aveugle qui peinait à faire avancer sa thèse, lors de nos multiples rencontres, j'ai découvert - mais comment avais-je pu l'ignorer ? - que les aveugles écrivaient (en poinçonnant au verso une fiche cartonnée) à l'envers et lisaient à l'endroit en balayant la fiche au recto du bout des doigts ! Essayez donc d'écrire à l'envers, spécialité que le génial Leonard de Vinci maîtrisait à la perfection !
Quelques années plus tard, nous retrouvons la jeune Samira en train de déchiffrer les Mikrokosmos de Bartók sur un clavier Bontempi dont je ne me servais plus. Ai-je besoin de préciser que ce n'est pas à l'école qu'elle a appris le solfège ni découvert Bartók ? Par parenthèse, j'entends d'ici les hurlements de la vieille demoiselle acariâtre (que je n'ai pas eue comme prof de piano !) connue pour ses coups de règle sur les doigts des mauvais élèves : "Non mais, vous avez vu ces coudes ? Trop bas, les coudes !". Je rappelle simplement que nous étions dans l'appartement d'une femme de ménage et que nous faisions avec les moyens du bord, en l'occurrence un tabouret et une table de repassage !
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Autre chose ? Prenez plus bas cet exercice de calcul que j'avais proposé à deux élèves, dont un que j'encadrais comme prof à domicile. Le second élève (13 ans), en classe de 5ème, était un vrai docteur ès Playstation. Après le test, j'ai dit à sa mère (divorcée) : "Ça va être difficile, mais pas impossible. Mais, pour faciliter les choses, vous lui retirez la console et vous m'appelez." Elle n'a jamais rappelé (*) .
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(*) 2 octobre 2020. Lors d'un de ces discours sans queue ni tête, dont il s'est fait une spécialité, Emmanuel Macron, ci-devant président de la République (française), a osé émettre le voeu que la scolarisation de tous les enfants de trois ans et plus soit rendue obligatoire, ce qui revenait à interdire toute scolarisation à domicile, hormis pour raisons de santé.
Sur le moment, je me suis dit : "Ma parole, il est tombé sur la tête !". Car c'est bien ne pas connaître les familles qui scolarisent leurs enfants à domicile (avec des mamans souvent titulaires d'un diplôme d'ingénieur, voire d'un doctorat !) que de penser, une seconde, qu'elles seraient enclines à subir les oukases d'un exécutif si incompétent en matière scolaire !
En France, des dizaines de milliers de gamins souffrant d'un handicap et en âge d'être scolarisés doivent croupir à domicile, faute d'un établissement adapté à leur situation et faute de personnel compétent en nombre suffisant. Un pur scandale à l'heure de l'Intelligence Artificielle et alors que des outils informatiques existent depuis une bonne trentaine d'années ! Lecture Lecture
Un gamin sur cinq sortant du primaire arrive au collège en ne maîtrisant pas les connaissances de base, et tout ce que trouve à faire un président désoeuvré est d'aller taper sur les familles dont les enfants affichent les meilleurs résultats scolaires ! Je rappelle simplement en passant que 100% des jeunes qui décrochent le BAC à treize ou quatorze ans ont entamé leur scolarité à la maison, soit souvent tout le primaire et tout le collège, décrochant le BEPC autour de 10 ans, à l'instar du jeune Florian présenté plus haut. Lecture Lecture
En 2025, que reste-t-il des élucubrations présidentielles de l'année 2020 ? Rien ! Entre nous, y en a-t-il qui s'en étonnent ou, simplement, se souviennent de ce discours et de tous les autres ? Il était question, paraît-il, de combattre l'Islam radical. Soyons sérieux ! Vous imaginez un peu la loi, le décret ou tout autre règlement, qui auraient stipulé que l'enseignement à domicile était interdit aux seules familles musulmanes, mais pas à celles pratiquant une autre religion ?
Malgré l'armada de conseillers chargés de l'assister, Emmanuel Macron n'a pas vu ce qu'il y avait d'inepte et de dangereux à cibler un séparatisme limité à UNE religion, alors même que les dérives sectaires (cf. Ordre du Temple Solaire, hécatombes en Guyane et ailleurs) sont encore présentes dans bien des mémoires, tandis que moult établissements privés sous ou hors contrat sont éclaboussés par une flopée de scandales, mais, fort curieusement, Emmanuel Macron ne semble pas pressé de livrer un discours sur ces aspects-là du séparatisme et de la criminalité !















